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Photo du rédacteurAnne-Laure Laratte

La restriction cognitive

La définition pure de la restriction cognitive : contrôle inconscient du comportement alimentaire dans le but de maigrir ou de ne pas grossir. Cela reste flou, développons.


Nous sommes chaque jour inondé d'informations nutritionnelles : la télé, les étiquetages, internet, les proches...

Selon les informations que l'on écoute, lit nous sommes donc amenés à classer les aliments en bons et mauvais aliments, à dire que tel ou tel comportement est bon ou mauvais.

On survalorise les informations que nous avons entendus et lus, celles ci court-circuitent nos signaux physiologiques (faim, satiété) et nos envies.

On va donc chercher à contrôler ses sensations et envies alimentaires, maîtriser son comportement alimentaire en vu de ne pas prendre de poids ou d'en perdre.


A force de frustration, de privation survient une perte de contrôle pour compenser cela : hyperphagie, compulsions alimentaires...


Je vais vous expliquer cela à travers un exemple concret : Le chocolat.




Nos proches nous l'ont appris, les magazines féminins et pseudo-scientifiques l'ont répétés, la TV et les régimes minceurs continuent à le dire : le chocolat fait grossir.

Si vous avez déjà un peu lu mes précédents threads vous l'aurez compris : non le chocolat ne fait pas grossir. Il peut faire prendre du poids si la consommation est trop importante et trop fréquente, c'est tout.


Cependant, les gens le répétant vous intégrez l'idée que le chocolat fait grossir. Or vous avez envie de gardez la ligne ou de perdre du poids. Vous mangez du chocolat de temps à autre, la 1ère idée à venir : stopper le chocolat.


Malheureusement, c'est une mauvaise idée. En se privant de chocolat à chaque envie vous allez accumulez de la frustration et le jour où vous "craquerez" pour quelques raisons que ça soit vous consommerez alors une quantité plus importante que ce que vous auriez consommé si vous aviez écouté vos envies et plus rapidement.


Viendra ensuite l'étape de la culpabilisation : "je ne perds pas car je craque", "je grossis car je mange du chocolat".

La solution : s'écouter.


Il n'y a ni mauvais ni bon aliment, tout dépend des quantités et des fréquences de consommation. Par exemple, en ayant toujours du chocolat à la maison pour en consommer à l'envie, évitement de la frustration, et donc évitement des compulsions.

Votre consommation sera alors moindre, votre plaisir sera donc supérieur et 0 culpabilité.


Vous pourrez alors mangez du chocolat en paix !


Aussi, en s'autorisant l'alimentation "interdit" on ressent moins de frustration, on y pense donc moins, on ressent moins de stress et davantage de sérénité. Que des avantages non ?


C'est tout un travail que de dénouer/casser les idées reçues, les connaissances fausses et les restrictions cognitives intégrées depuis des années. Mais quel bonheur une fois cette restriction disparue ! C'est un travail de longue haleine mais très bénéfique sur le long terme.


Pour résumer, aucun aliment ne fais grossir, aucun ne fait maigrir et il ne faut en aucun cas négligez son plaisir alimentaire. Le plaisir est primordial lorsque l'on mange.


Anne-Laure Laratte



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